Voici une analye pertinente des paroles de "Moi Lolita". Je remercie l'auteur, Alex, pour son aide et cette analyse.


Tout le monde le sait, on l'a tous lu quelque part que cette chanson s'inspire du célébre roman de Vladimir Nabokov, cependant peu de gens ont pris la peine de lire le livre et c'est vraiment dommage car il s'agit d'un vrai chef-d'oeuvre et il permet de lever le voile sur bon nombre des propos de la chanson.
Pour ceux qui donc ne connaisent pas le fil conducteur de l'histoire, sachez qu'il s'agit du récit que fait un homme de la passion qui l'a unit à Dolores Haze, une petite fille qui va susciter chez lui folie, pulsion et crime. Cependant Humbert Humbert ne subit pas que sa passion il subit aussi le charme et le fort pouvoir de séduction de Dolores.
Le roman ne tourne donc pas autour de la relation ambigüe que tous deux entretiennent et ne met pas Humbert en position de criminel puisqu'il met surtout l'accent sur la manipulation dont use la jeune héroine pour séduire Hum, il ne faut donc pas juste y voir le récit d'une relation criminelle, certes mais surtout les mécanismes de la passion, de la séduction et de l'émoi que cela suscite chez Humbert...

Il faut savoir que le nom de l'héroine du roman n'est pas Lolita, Alizée joue donc le rôle de celle qui se comporte en Lolita dans le roman à savoir Dolorès, mais ce théme est universel, il ne s'agit donc pas de ce personnage en particulier mais de l'évocation d'un phénomène. Elle appronfondi ensuite sa présentation en ajoutant "lo ou bien lola", on retrouve donc deux des surnoms qui sont donnés dans le roman à l'héroïne, mais encore un thème omniprésent dans le roman celui du DOUBLE, on retrouve donc un double chez Dolorès qui est une femme-enfant mais aussi dans ses surnom : Dolorès/ Lolita et Lo/Lola, on retrouve ce procedé onomastique chez Humbert Humbert son nom et le même que son prénom.
On a ensuite une précision sur ce sujet et l'on découvre que la jeune Dolorès se préserve grâce à ses diverses personnalités puisque celle qui souffre n'est pas celle qui saigne, celà lui permet de ne pas associer rêves effrayants et peur, elle joue ainsi à se faire peur tout en sachant qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur : "Quand je rêve aux loups, c'est Lola qui saigne".
On retrouve aussi un élément du roman à savoir la langue qui fourche en effet la délicieuse Dolorès a souvent la langue qui fourche ce qui donne lieu à des fous-rire qui ont le pouvoir de charmer Humbert.

L'allusion au phénoméne est aussi important puisqu'à plusieurs reprises dans le roman Dolorès est qualifiée de vrai phénomène. Pour ce qui est de la référence à l'eau de vie, on peut y voir une allusion au pouvoir ressourcant de l'averse pluviale qui revigore et rafraichit d'où le terme "diluviennes", en effet Dolorès a re-donné vie a Humbert qui apres avoir beaucoup bourlinguer avait pris un air désabusé, on peut aussi voir dans cette figure un rapport a l'alcool et donc à l'eau de vie, à la passion brulante qu'elle suscite et qui correspond encore à la relation des deux héros.

Le deuxième couplet marque une évolution à la fois dans la vie de Lolita, dans la chanson et dans le roman puisqu'il est caractérisé par l'entré au collège de Lolita et qui dit collège dit charme de l'uniforme pour Humbert d'où la référence au bas bleu marine qui devienne bleu de méthylène pour la circonstance, on a ensuite une nouvelle allusion au double qui est cette fois-ci reniée : "mi-coton mi-laine" qui en plus de faire référence au caractére de la jeune fille, à la matière du bas est une allsuion a sa marraine ( My-lène ).
On a ensuite une nouvelle allusion au roman puisque la mère de Dolores qui qualifie sa fille de phénomène ne sait pas à quel point celle ci en est un, en effet elle n'est pas au courant de la relation qui unit sa fille à Humbert, son locataire. Et l'on retrouve à nouveau l'image des amours diluviennes...

Le refrain montre bien à quel point Lolita ne peut contrôler ce pouvoir de séduction qu'elle dégage, il est en elle et fait partie d'elle-même, son ingénuité séduit ainsi que son inéxpérience : "quand je donne ma langue aux chats", à savoir quand elle montre qu'elle ne sait pas, qu'elle est inexpérimentée et jeune.

On a ensuite un jeu de mots lorsqu'elle épèle LOLITA qui est à nouveau une allusion au passage du collége dans le roman puisque Lolita est évaluée selon le système de notation en vigueur dans un établissement américain..

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